La fin du mois de juin est habituellement mise a profit pour effectuer quelques sorties d'alpinisme dans le massif de la Vanoise. C'était du moins le cas ces dernières années, ce qui a permis de réaliser l'ascension de la plupart des sommets en course de neige ou mixte : Dôme de Polset, Dôme de Chasseforêt, Pointe de la Glière, Grande Casse, Mont Pourri, Dent Parrachée, Pointe de l'Echelle, et j'en passe... Aussi, le regard s'est tourné petit à petit vers d'autres horizons, même si les crampons furent à nouveau usés sur les faces du Mont Pourri. Le premier soir, hébergement au refuge du Monal dans un site classé que l'on rejoint en 1/2h de marche environ au départ du parking. Inutile de dire que l'on n'est pas noyé dans la foule en cette période de l'année. Le lendemain, départ vers la Ville des Glaciers. Du parking situé aux chalets des Lanchettes, on remonte alors le sentier menant au refuge Robert Blanc sous un temps frisquet (17°) et pluvieux. Cette année, les chutes de neige ayant été abondantes et tardives, les dernières pentes sous le refuge étaient encore enneigées.
Au sommet du Dôme des Glaciers face aux Aiguilles de Tré la Tête |
Le Dôme des Glaciers est une course peu difficile située dans le massif du Mont-Blanc. La sortie a été réalisée en boucle en empruntant, depuis le refuge, l'Arête des Lanchettes, que l'on peut rejoindre en début de saison en remontant directement les pentes derrière le refuge. On suit alors l'arête en passant successivement à hauteur du Col des Glaciers puis du Col du Moyen-Age. On remonte ensuite les pentes de neige en direction du sommet du Dôme (3592 m), qui offre une superbe vue sur le massif, en particulier les Dômes de Miage et les Aiguilles de Tré la Tête. Grand soleil mais une température peu engageante nous a forcés à ne pas trainer. La descente a été effectuée par ce qui constitue la voie normale d'ascension, à savoir pour l'essentiel la rive droite du Glacier des Glaciers. De plus, l'enneigement a permis au retour de redescendre au plus bas en laissant sur la droite le sentier menant au refuge en venant du Col de la Seigne, profitant ainsi des nombreux névés présents pour rejoindre directement à hauteur de la passerelle l'itinéraire de montée emprunté la veille.
Juin 2010