123Gravir/LeBlog


Itinéraires et récits relatifs à des sorties passant du Nord au Sud principalement par l'Ardenne, les Vosges, le Jura, le Chablais, le Haut-Giffre, les Bornes-Aravis, le Mont-Blanc, le Beaufortain, la Vanoise, les Alpes Grées, le Val d'Aoste ...

samedi 12 novembre 2011

Hautes Chaumes (Vosges Granitiques)


     Présentes en plusieurs endroits, y compris sur les hauteurs de la Tourbière de la Maxe dans les Vosges Gréseuses, les Hautes Chaumes sont des milieux naturels dont l’existence semble remonter à l’Age de Bronze. Situées sur les sommets, elles sont caractérisées par des espaces pastoraux qui résultent de l’action de l’Homme, notamment du défrichement par le feu. Les conditions climatiques pluvieuses et venteuses qui y règnent sont rudes et il n’est dès lors pas surprenant d’y rencontrer une flore qui présente quelques caractéristiques communes avec les espèces que l’on rencontre dans les Alpes, comme l’Anémone pulsatille ou la Gentiane jaune.

Pin anémomorphosé au Gazon du Faîte

    L’une des plus remarquables se situe entre les Cols de la Schlucht et du Calvaire. Elle est accessible directement depuis le Dreieck sur la route reliant les 2 cols. Mais qui veut randonner peut aussi rejoindre la ligne des crêtes qui traverse la chaume par une très belle boucle permettant au passage de visiter 4 lacs situés en contrebas. Ainsi, l’itinéraire pourra idéalement débuter au Lac Noir, d’où on s’orientera vers Lac du Forlet (ou Lac des Truites), le plus élevé des lacs vosgiens qui culmine à 1065 m d’altitude. On gagne ensuite le Lac Vert d’où on remonte vers la crête. De là, on s’oriente vers le Nord pour gagner le Gazon de Faîte puis le Gazon du Faing. On emprunte ensuite vers la droite un sentier surplombant le Lac Blanc en direction de l’Observatoire Belmont et on entame alors la descente pour rejoindre le Lac Noir.

Lac Noir, Lac de Forlet, Lac Vert, Lac Blanc, Observatoire Belmont

Novembre 2011

Un itinéraire détaillé est proposé ici parmi 10 autres randonnées vosgiennes illustrées :


Hohneck et Sentier des Roches (Vosges Granitiques)


     Le Hohneck est le troisième sommet des Vosges, culminant à 1363 m d’altitude sur la ligne de crête qui sépare l’Alsace de la Lorraine et dominant la station de ski de la Bresse. Le Petit Hohneck (1 289 m) est un ballon voisin situé à plus d’un kilomètre à l’Est. Ils sont tous deux localisés dans la partie Sud du massif, granitique par opposition à la partie Nord gréseuse. A l’Ouest du massif, le versant lorrain présente une pente douce exposée aux précipitations océaniques. A l’inverse, le versant alsacien est très abrupt et correspond à la ligne d'effondrement du fossé rhénan survenu lors du soulèvement des Alpes. La période glaciaire de l'ère quaternaire y à donné naissance à de nombreux cirques, lacs et tourbières.


Grand et Petit Hohneck, depuis les hauteurs de Soultzeren

     Ces 2 sommets peuvent être rejoints en s’en approchant au plus près par la route des crêtes, mais il ne s’agit alors pas de randonnée. En revanche, ils constituent un très bel objectif à atteindre par une sortie en boucle depuis le Col de la Schlucht. L’itinéraire emprunte au départ le Sentier des Roches que l’on doit à Henri Strohmeyer et qui remonte au début du 20e siècle. Exposé par endroits, il est équipé de nombreuses marches et mains courantes, est déconseillé par temps de pluie et fermé durant l’hiver. A sa sortie, on prendra la direction du cirque de Frankenthal, directement ou en faisant au préalable un crochet par la cascade de Stolz Ablass. Ensuite, on remonte en direction de la Grotte Dagobert puis du Petit Hohneck. On longe alors le sommet du Hohneck pour rejoindre le Col de Falimont, d’où on regagne vers le Nord le Col de la Schlucht.


Sentier des Roches, Frankenthal, Stolz Ablass, Rochers de Martinswald, Petit Hohneck

Novembre 2011

10 itinéraires de randonnées vosgiennes illustrées en guise de complément :


samedi 29 octobre 2011

Aiguillette des Houches (Aiguilles Rouges)


     Culminant à 2285 m d’altitude, ce sommet est situé au Sud de la Réserve Naturelle du Carlaveyron et à l’extrémité Sud du Massif des Aiguilles Rouges. Il peut être atteint sans difficulté au départ du Parc animalier de Merlet moyennant un dénivelé de 900 m environ. L’Aiguillette des Houches ne constitue habituellement pas un objectif prioritaire lorsqu'on se décide à randonner dans le Massif du Mont-Blanc, tant les possibilités sont nombreuses, mais c’est probablement une erreur. En effet, faisant face à l‘Aiguille du Midi, elle constitue un belvédère de choix, offrant en particulier une vue étendue sur le versant Ouest du Massif du Mont-Blanc, du Tacul aux Dômes de Miage.

Mont Blanc du Tacul et Mont Maudit en direction du sommet

     Du parking, on emprunte brièvement le GR5 qui monte en forêt en longeant un moment le parc. On quitte ensuite cet itinéraire pour prendre à gauche en effectuant un large Z, dans un premier temps en direction des Chalets de Chailloux, avant de poursuivre la montée vers l’Aiguillette. De son sommet, on découvre également au Nord, par delà le plateau de Carlaveyron, la Chaîne des Fiz et le Mont Buet. Le retour peut se faire en empruntant le même itinéraire mais il est également possible, en poursuivant vers l’Est sur le plateau, d’effectuer une large boucle en direction du Refuge de Bel Lachat. On entame alors la descente, parfois soutenue, en empruntant à nouveau le GR5.

Montée en forêt, panorama au sommet, Fiz et Mont Buet, sentier de crête, GR5 

     Quelques éléments de la flore (de haut en bas et de gauche à droite) : Azalée naine (Kalmia procumbens), Gentiane acaule / de Koch (Gentiana acaulis), Polygala alpestre (Polygala alpestris), Saxifrage rude (Saxifraga aspera), Orpin des Alpes (Sedum alpestre), Primevère hirsute (Primula hirsuta). On peut y ajouter le Faux-Buis (Polygala chamaebuxus), la Cardamine à feuilles de réséda (Cardamine resedifolia), l’Airelle rouge (Vaccinium vitis-idaea), le Pigamon à feuille d’Ancolie (Thalictrum aquilegiifolium), la Potentille à grandes fleurs (Potentilla grandiflora), la Linaigrette à feuilles étroites (Eriophorum angustifolium), le Silène des rochers (Atocion rupestre) et bien d'autres encore ...


D'autres itinéraires de randonnées à la découverte de la flore sont proposés ici.

Août 2006 & Juin 2023

Mont Joly (Mont-Blanc)


     Sans aller au-delà du raisonnable, le village des Contamines-Montjoie dans le Massif du Mont-Blanc s'apparente à de nombreux égards à Pralognan-la-Vanoise. Situés en fond de vallée à une altitude proche l’un de l’autre, on y accède par une route qui s’élève progressivement depuis les grands axes en contrebas. Les villages s’organisent autour d’une rue principale avec commerces et restaurants, place du marché, Office du Tourisme et église. Vers le Sud, c’est un long GR qui permet de basculer dans la vallée voisine, par le Col du Bonhomme pour l’un, celui de Chavière pour l’autre. Enfin, tous deux bénéficient de la présence d’un belvédère offrant une vue étendue sur les sommets proches que l’on peut gravir au départ des refuges accessibles à pied : le Mont Joly d’un côté, le Petit Mont Blanc de l’autre.


Mont Joly, depuis le Plateau d'Assy

     Situé à l’Ouest des Contamines-Montjoie, le Mont Joly est un objectif de sortie qui ne présente pas de difficulté majeure, hormis peut-être le dénivelé qui frôle 1350 m. Il peut être gravi au départ du lieu-dit le Baptieu, d’où l'on monte vers le Sud-Ouest, par la piste ou en empruntant un sentier parallèle, en direction de Colombaz. On tourne alors une première fois à droite, puis une seconde pour remonter progressivement vers le Nord-Ouest en direction de la Tête de la Combaz (2445 m). On rejoint alors le chemin de crête que l’on remonte vers le Nord en direction du sommet, d’où on jouit d’une très belle vue sur l’Aiguille de la Bérangère et les Dômes de Miage, situés sur les hauteurs du versant Est du village, et au-delà sur l’Aiguille de Bionnassay et le Mont Blanc. Le retour se fait par le même itinéraire.

D'autres itinéraires de randonnées à la découverte de la flore sont proposés ici.

Septembre 2006

dimanche 25 septembre 2011

Lacs de Forclaz (Beaufortain)


   Sur les hauteurs de Bourg-Saint-Maurice, cette incontournable sortie donne accès à 5 lacs (Esola, RIondet, Cornu, Verdet et Noir) étagés dans de vastes alpages et permet, si la chance vous sourit, d’observer des vautours fauves. Outre les sommets proches, la vue étendue permet entre autres d’apercevoir au loin la Grande Sassière et le Mont Pourri. La manière la plus courante de procéder est d’emprunter l’étroite route en direction du Cormet de Roselend et ensuite la piste tout aussi étroite menant au parking situé en contrebas du Fort de la Platte où débute la montée. Le denivelé de cette sortie sans difficulté est alors de 600 m environ. Néanmoins, pour peu que l’on souhaite en faire davantage, il est possible de l'entamer au parking situé en début de piste en réalisant ainsi une jolie boucle par le vallon du Charbonnet. Il faudra alors ajouter 700 m de dénivelé.


Lacs Cornu et Riondet, sur fond de Col de Forclaz

     Pour effectuer la boucle, on remonte la piste de 6 km menant au Fort de la Platte. A plusieurs reprises heureusement, des sentiers fléchés permettent de couper les lacets. Du Fort, on poursuit vers le Nord-Est par un tracé globalement rectiligne qui conduit au Col de Forclaz. Le sentier vers l’Ouest nous amène à un premier groupe de 3 lacs d’où on entame la montée vers le Lac Noir, le plus élevé. Au retour, on s’oriente vers le Nord à hauteur du col pour rejoindre le 5e lac situé en contrebas que l’on contourne en franchissant le mur de retenue. On poursuit en s’aidant quelque peu des mains dans le premier passage afin de rejoindre une piste qui descend Sud-Est vers les chalets de Planey. On emprunte alors à droite un sentier nous ramenant au parking. Une seconde visite quelques années plus tard nous permettra d'observer l'Androsace pubescente, une espèce protégée.


Lac d'Esola, troupeau ovin, Lac Verdet, Lac Noir, Androsace pubescente

D'autres itinéraires de randonnées à la découverte de la flore sont proposés ici.

Août 2011 & 2019

vendredi 16 septembre 2011

Lacs Jovet (Mont-Blanc)



     Située en bonne part dans la réserve naturelle des Contamines-Montjoie créée dans le but de protéger le site des aménagements, cette randonnée a ordinairement comme point de départ Notre-Dame de la Gorge. Elle peut cependant être effectuée depuis le Cugnon situé à l’extrémité du village, offrant ainsi la possibilité de parcourir des paysages variés, depuis le sentier en sous-bois jusqu’au plateau largement ouvert sur la vallée. Le denivelé n’en est que peu affecté mais le parcours s’étend alors sur un peu plus de 20 km. Le tracé emprunté permet ainsi de limiter l’usage de la piste menant au Col de la Croix du Bonhomme, itinéraire du Tour du Mont-Blanc (TMB) très fréquenté en saison estivale. Parcouru voici plus de 10 ans, cet itinéraire incorpora cette année une petite variante hors sentier augmentant sensiblement le niveau de difficulté. Ou comment joindre l'utile à l'agréable ...


Lac Jovet supérieur sur fond de Col du Bonhomme

     Du Cugnon, prendre plein Sud en forêt en direction de la Combe Noire. Le sentier monte globalement en suivant les courbes de niveau, passe à côté de la cascade de la Combe Noire et rejoint ensuite la piste en aval du Chalet de Nant Borrant. Continuer alors plein Sud en suivant le TMB et, environ 1 km au-delà du Chalet de la Balme, prendre plein Ouest en direction des Lacs Jovet. Contourner alors le lac principal pour atteindre le lac supérieur, plus petit et plus sauvage. Au-delà de ces lacs d’origine glaciaire, on peut poursuivre par le Col d’Enclave en direction du refuge Robert Blanc, où nous avons précédemment logé une nuit avant l’ascension du Dôme des Glaciers. Le retour se fait par le même itinéraire jusqu’au Chalet de Nant Borrant d’où on poursuit jusqu’au Pont Romain de la Téna. On prend alors à droite pour emprunter un sentier globalement parallèle à celui emprunté à l’aller et qui nous ramène au Cugnon.


ND de la Gorge, Nant Borrant, Mont Tondu, Ciboulette, Torrent de Tré la Tête

Un itinéraire détaillé est proposé ici et un tracé GPS .

Juin 2006 & Août 2016

samedi 27 août 2011

Lac de la Plagne (Vanoise)


     Situé à l’Est du Sommet de Bellecôte, le Lac de la Plagne peut être atteint depuis Champagny en franchissant le Col du Plan Séry au départ du Laisonnay. La manière la plus habituelle de procéder est cependant de partir du refuge de Rosuel situé au fond du vallon de Peisey-Nancroix. La sortie est modeste (600 m de dénivelé et 4 h environ) et offre une belle vue sur les contreforts du Mont Pourri et ses cascades. L’endroit est donc fréquenté mais cette vallée encaissée du Ponturin ne manque pas de charme. Outre le lac bien connu des pêcheurs à la truite, l’itinéraire conduit également au refuge d’Entre le lac qui peut être rejoint en ayant recours à des ânes, pour le plus grand bonheur des plus jeunes.


 Lac de la Plagne, sur fond de Rochers Rouges et Aiguille du Croc

     Du parking, remonter le sentier d’abord vers l’Est puis plein Sud après 1,5 km environ. Le tracé longe ensuite l’Aliet pour aboutir au Lac de la Plagne logé au pied du Mont Blanc de Peisey. Le retour se fera par le même itinéraire mais il est également possible d’effectuer une boucle en poursuivant au-delà du lac jusqu’au refuge d’Entre le lac. On s’oriente ensuite vers l’Est puis vers le Nord pour atteindre les Chalets de la Plagne. Après ceux-ci, soit on rejoint vers la gauche le sentier de montée, soit on bifurque vers la droite en direction du refuge du Mont Pourri. On quitte alors cet itinéraire après 1 km environ pour descendre à gauche le long du torrent et rejoindre en contrebas le Plan de l’Epinerie.

D'autres itinéraires de randonnées à la découverte de la flore sont proposés ici.

Août 2011



lundi 25 juillet 2011

Cascade du Nideck (Vosges Gréseuses)


     Une fois n’est pas coutume, c’est une promenade plutôt qu’une randonnée qui est ici relatée. En effet, avec un dénivelé de 150 m environ et un parcours facile et aménagé en de nombreux endroits, la sortie s’apparente plus à une balade familiale. Il n’en demeure pas moins que ce site empreint de légende vaut le détour par de nombreux aspects. Outre sa cascade de plus de 20 mètres, il abrite des zones humides à la flore abondante, des roches volcaniques et les ruines d'un château situé à plus de 500 m d'altitude et divisé en deux parties construites aux XIIIe et XIVe siècles. Il offre de plus une belle vue sur les sommets voisins dont le Rocher de Mutzig. Inutile de dire qu’il est préférable d’éviter les périodes estivales de grande affluence si l’on veut profiter pleinement de la quiétude des lieux.

Au pied de la cascade du Nideck

     L’itinéraire n’est pas des plus complexes et ne nécessite donc pas un long descriptif. Depuis Urmatt, remonter la route en direction du Col des Pandours jusqu’au parking du Nideck situé en bord de route. Ensuite, emprunter le sentier balisé d’un rectangle rouge qui mène tout droit à la cascade puis aux ruines des deux châteaux par un ensemble d'escaliers métalliques. Au retour, il est possible de bifurquer à gauche en suivant un sentier balisé d’un triangle rouge menant au Rocher du Hirschfels. Poursuivre par un tracé globalement parallèle à la montée qui redescend ensuite en zigzag. Une large piste permet alors de regagner le point de départ. Il est néanmoins possible de combiner ce parcours aux Grand et Petit Ringelsberg en empruntant ainsi le "Circuit des Ruines".


Belvédère, Château du Nideck, Genêt poilu, Lézard des murailles, Rocher du Hirschfels

Avril 2011 & 2018

10 itinéraires de randonnées vosgiennes illustrées en guise de complément :


dimanche 17 juillet 2011

Tourbière de la Maxe (Vosges Gréseuses)



     Cette petite sortie dont le dénivelé est des plus modestes (300 m environ) se situe en contrebas d'un itinéraire plus long décrit précédemment et qui parcourait les hauteurs au départ des ruines du Château de Salm. L'objectif est cette fois bien différent puisque s'agit de découvrir les quelques pièces d'eau que l'on trouve non loin de la Tourbière de la Maxe. L'itinéraire se situe dans la zone de silence de Salm et permet de gagner successivement la Basse Madeleine, la tourbière elle-même, l'Etang des Framboises et celui du Coucou.

Zones à Droséra à feuilles rondes à la Tourbière de la Maxe

     La Tourbière de la Maxe s'est constituée dans un des divers cirques glaciaires que l'on rencontre au pied du Donon. Elle fut exploitée jadis pour sa tourbe et est actuellement pratiquement comblée à l'exception de quelques points d'eau. Ceinturée de résineux, elle est progressivement colonisée par les bouleaux. On y retrouve également en abondance, selon la saison, des linaigrettes invaginées et leur panache blanc. Enfin, en faisant preuve d'un peu d'attention, on peut y observer des plantes carnivores, les Droséra à feuilles rondes.

Juillet 2010

Un itinéraire détaillé est proposé ici parmi 10 autres randonnées vosgiennes illustrées :


Têtes des Perches (Vosges Granitiques)


     Cette randonnée, comme quelques autres décrites précédemment, a pour cadre les hauteurs de la vallée de Masevaux. Ce sommet surplombe en effet le Lac des Perches et l'itinéraire côtoiera l'itinéraire menant au Rossberg. Le tracé varié qui s'étend sur plus de 20 km parcourt les paysages typiques des Hautes Vosges (prairies humides et forêts, lacs et ruisseaux, chaumes et rochers). Par une large boucle, il conduit à la Tête des Perches en montant vers la ferme-auberge du Gresson pour redescendre par celle de Belacker.

Populages couvrant les prairies du Gresson Bas

     L'itinéraire débute en forêt avant de s'ouvrir sur les prairies du Gresson. Au-delà de la ferme auberge, il permet d'atteindre le Col puis la Tête des Charbonniers. S'enchaînent alors en sens inverse la Tête puis le Col des Perches. Ensuite, un chemin de crête (ou à défaut le GR situé en contrebas) permet de rejoindre la ferme de Belacker, d'où on entame le trajet de retour en descendant en direction de Rimbach. En début de saison, les zones humides se couvrent de primevères et autres populages aux couleurs vives.


Avril 2008

Un itinéraire détaillé est proposé ici parmi 10 autres randonnées vosgiennes illustrées :


vendredi 15 juillet 2011

Grande Aiguille Rousse (Alpes Grées)


     En plus d’une même localisation au coeur des Alpes Grées, ce sommet présente bien des similitudes avec la Tsanteleina gravie un an auparavant : on y accède par un tracé conduisant dans un joli fond de vallée, sa face Nord est loin d’être démesurée, un petit bout d’arête permet de basculer au retour sur un autre versant et leur niveau de difficulté estimé est identique. La course vaut donc le détour même si elle semble actuellement surtout prisée par les adeptes du ski de randonnée. Outre le très beau cirque situé au fond du Vallon du Prariond et qui en constitue le point de départ, elle offre aussi une superbe vue sur les sommets de Tarentaise et de Maurienne, mais aussi sur l’Italie et son Grand Paradis. Cette sortie fut réalisée au terme d'un bref séjour en Vanoise, après avoir gravi successivement l'Aiguille du même nom et le Mont Pelve au départ du refuge du Col de la Vanoise.

Grande Aiguille Rousse

     Du refuge, on emprunte le sentier qui s’oriente vers l’Est, en restant initialement rive droite du Ruisseau des Loses avant de le traverser au mieux en direction du Col de la Vache. On poursuit alors vers le Sud-Est en contournant la Tête du Bouc. On remonte ensuite la moraine pour prendre pied sur le Glacier des Sources de l’Isère jusqu’au pied de la Grande Aiguille Rousse. On en remonte la face Nord-Est rive gauche puis on bifurque vers l’Est pour suivre l’arête jusqu’au sommet. On rebrousse alors chemin pour entamer la descente par la Voie Normale. Comme l'ascension avait été conclue rapidement, nous en avons profité au col séparant les 2 aiguilles pour poursuivre en direction de la Petite Aiguille Rousse. De son sommet, nous avons continué un temps sur l’arête en direction de la Pointe du Gros Caval avant de descendre sur les raides pentes neigeuses et rejoindre  l’itinéraire classique. Malgré cela, arrivée au refuge un peu avant 10h, juste à temps pour un grand chocolat chaud …

Face Nord, Haute Maurienne, Mont Pourri et Grande Sassière, Aiguilles Rousses, Prariond
Juin 2011

jeudi 14 juillet 2011

Mont Pelve (Vanoise)

     Une jolie course d'arête avec le glacier d’un côté, du gaz de l’autre, la Grande Casse et le Dôme de Chasseforêt en toile de fond et de jolies crevasses où il est possible de s'aventurer suivant les conditions du moment. Le cheminement n’est pas sans rappeler l'arête du Vallonnet que l’on emprunte quand on souhaite en faire juste un peu plus que le Grand Bec par la voie normale. Sa traversée d’Ouest en Est permet d’atteindre le sommet du Mont Pelve, en parcourant initialement l’itinéraire d’accès à la Pointe du Dard qui traverse le Glacier de la Roche Ferran. Une pente de neige permet alors de prendre pied sur l’arête et sa traversée au-delà du sommet conduit à deux relais successifs, où l’on peut installer un rappel de 25 m et regagner le glacier après avoir franchi d'un bond la rimaye béante.

Mont Pelve depuis l'épaule de la Réchasse

     Le temps étant annoncé plus qu’incertain, nous avons donc avancé quelque peu l’heure du départ (3h) pour tenter de prendre de vitesse la dégradation. Montée à l’épaule de la Réchasse par l’itinéraire de droite, traversée du glacier en contournant les importantes dépressions qui s’y creusent, progression sur l’arête jusqu’au sommet et pose des rappels en bout de parcours avant que les nuages envahissent le glacier à partir du Col du Dard. La rimaye fut encore franchie sous le soleil qui se levait mais, après avoir dévalé les raides pentes de neige, ce fut le brouillard complet nécessitant un retour à la boussole comme 2 ans auparavant en nous rendant à la Pointe du Dard. Plus récemment, c'est un froid intense qui remplaça la brume. Une météo peu clémente deviendrait-elle une habitude ? 

Arête du Pelve, cairn sommital et Pointe du Dard, rimaye, rappel, Grande Casse

Juin 2011 & Août 2019

Un itinéraire détaillé est proposé ici.


dimanche 10 juillet 2011

Dômes de Miage (Mont-Blanc)


     La traversée des Dômes de Miage, dont il existe de nombreuses variantes, représente un grand classique parmi les courses de neige. Peu difficile mais relativement longue, elle revêt cependant un caractère mixte et sa difficulté s’accroît sensiblement si on ajoute 2 dômes en prolongeant l’itinéraire jusqu’au refuge Durier. Idéalement, il y a lieu de débuter la course au refuge des Conscrits que l’on atteint en 4-5 h depuis le parking du Cugnon. Pour ce faire, on emprunte le sentier qui mène au refuge de Tré-la-Tête, d’où on s’oriente vers l’Est en direction du « Mauvais Pas ». Jusqu'il y a peu, on redescendait pour atteindre le Glacier de Tré-la-Tête jusqu’à rejoindre par des échelles le sentier conduisant au refuge des Conscrits. Depuis août 2012, cette voie d'accès devenue dangereuse a été équipée d'une passerelle.

Dômes de Miage et Aiguille de la Bérangère, depuis Passy

     La soirée au refuge fut animée et agrémentée de dégustations diverses (voir "Des guides et des hommes"). Après un lever matinal, nous montons en direction de l’Aiguille de la Bérangère en empruntant des dalles puis des névés afin d’atteindre le Glacier de la Bérangère. On en remonte alors les pentes pour atteindre sans difficulté quelques rochers et enfin le sommet (3425 m). On redescend ensuite de l’Aiguille en direction du Col de la Bérangère (3348 m) pour entamer le parcours de l’arête d’Ouest en Est et atteindre ainsi le sommet Ouest (3670 m), puis successivement les deux dômes culminant à 3666 et 3633 m. Au Col des Dômes (3564 m), on redescend Sud-Est vers le plateau situé sous le Col Infranchissable, puis rive droite sur le Glacier de Tré-la-Tête pour rejoindre le refuge des Conscrits après 7h environ.

Juillet 2006