Retour à Aubonne en ce début de printemps avec un
thermomètre qui affiche plus de 40° de différence par rapport à notre séjour précédent
effectué 2 mois plus tôt. Au menu, 4 jours de randonnée aux abords du Doubs, qui étymologiquement signifie "noir", et des multiples cours d’eau et torrents de la région, bien alimentés en cette
période de l’année : la Loue, les Entreportes et le Théverot pour ne citer que ceux-là. Mais les
modestes sommets comme le Grand Taureau ne seront pas en reste, même si la neige est encore bien
présente à partir de 1000 mètres, selon les versants. Leur proximité avec la
frontière permettra ainsi d’effectuer quelques brèves incursions en territoire
suisse. De telles sorties sont aussi l’occasion de voir fleurir quelques jolis spécimens de la flore printanière comme la Cardamine à sept folioles bien présente dans le Jura.
Le Saut du Doubs s’apparente à une
promenade touristique qu’il est préférable d’effectuer en dehors des
périodes de grande affluence. On profite alors au mieux de l’étonnante quiétude
des lieux qui fait suite au tumulte de la cascade. Quoi qu'il en soit, le secteur vaut la
peine d’être parcouru. Du parking des Vions situé près
de Villers-le-Lac au Nord-Est de Morteau, on se dirige vers la
cascade pour atteindre successivement le belvédère bas qui la domine,
puis le belvédère haut qui lui fait face. De là, on emprunte le GR5 en suivant
vers l’Est les rives du Lac de Moron. On remonte ensuite vers le sommet du
Châtelard (1030 m) qui offre une vue étendue sur le lac. On poursuit alors vers l’Ouest
pour rejoindre finalement le parking au terme de 10 km, 300 m de dénivelé, et
3h30 environ. Au crépuscule, les chamois broutaient paisiblement dans les prés où abonde le Crocus printanier ...
Le Doubs, Crocus printanier, Chamois, Cardamine à 7 folioles, Châtelard |