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Itinéraires et récits relatifs à des sorties passant du Nord au Sud principalement par l'Ardenne, les Vosges, le Jura, le Chablais, le Haut-Giffre, les Bornes-Aravis, le Mont-Blanc, le Beaufortain, la Vanoise, les Alpes Grées, le Val d'Aoste ...

dimanche 6 janvier 2013

Tête de Moëde (Aiguilles Rouges)

     Avec la Pointe de Pormenaz, cet été 2012 a été l'occasion de revenir dans un secteur fréquenté voici quelques années : le Massif des Aiguilles Rouges. A l'époque, quelques sorties avaient été réalisées comme le Désert de Platé, l'Aiguillette des Houches, les Lacs des Chéserys ou encore le Mont Buet. Pour une raison inconnue, une autre sortie était restée mystérieusement dans les tiroirs : la Tête de Moëde. Voici donc cet oubli réparé. Ainsi, au départ du Chalet des Ayères que l'on rejoint à partir de la station de Plaine Joux et au prix d'un dénivelé de 1000 m environ, on peut accéder à ce sommet en empruntant un itinéraire souvent rectiligne et orienté globalement vers le Nord-Est. Si on le souhaite, il est possible d'y ajouter à l'aller ou au retour un petit crochet par le Lac de Pormenaz.


Tête de Moëde, depuis le Lac de Pormenaz

     Des Chalets des Ayères, on remonte la piste qui conduit aux Chalets de Souay. On la quitte vers la droite pour traverser le Souay situé en contrebas et poursuivre vers le Nord-Est par une pente raide équipée de quelques mains courantes. On prend à gauche aux 2 bifurcations suivantes pour se diriger vers le refuge de Moëde Anterne. On emprunte alors un bout de GR5 et on remonte jusqu’au Col d'Anterne, d’où on peut apercevoir en contrebas sur l'autre versant le lac du même nom. Du col, on remonte l’arête qui permet d'atteindre vers l'Est la Tête de Moëde, voire de poursuivre en direction de la Tête de Villy distante de plus de 2 km. De retour au refuge, on entame la descente vers le Sud en direction des Chalets de Soulay, pour regagner le point de départ après 5h environ.

D'autres itinéraires de randonnées à la découverte de la flore sont proposés ici.

Juillet 2009

mardi 18 décembre 2012

Grand et Petit Ringelsberg (Vosges Gréseuses)


     A l’extrêmité Nord du Massif des Vosges, la région du Donon a longtemps représenté un point de passage entre la Lorraine et l’Alsace. Aussi, n’est-il pas surprenant d’y retrouver les ruines de nombreux châteaux qui constituaient autant de lieux d’observation, comme celui de Guirbaden visité précédemment. C’est également le cas de ceux du Hohenstein et du Ringelstein. Détruit au XIVe siècle, les ruines du premier dominent le vallée la Hasel depuis un promontoir rocheux situé à une altitude de plus de 400 m. Le second fut construit au XIIe siècle au sommet du Grand Ringelsberg, qui culmine à plus de 600 m d’altitude. Un peu plus au Nord, le sommet du Petit Ringelsberg est ceinturé par une mur d’enceinte. Annoté « Vestiges gallo-romains » sur la carte IGN, son origine et sa fonction restent énigmatique.

Ruines du Château de Ringelstein au sommet du Grand Ringelsberg

     Ce secteur a fait l’objet d’une sortie automnale, en profitant du redoux survenu après un premier épisode neigeux. Le tracé emprunte en partie le «Circuit des Ruines» et conduit successivement, par des pistes et de chemins de crête, aux Grand et Petit Ringelsberg en passant par le Hohenstein. En 4h et un denivelé de 450 m environ, il permettra au retour d’observer en contrebas la Cascade du Luttenbach, bien alimentée en eau par les abondantes chutes de pluie des derniers jours. L’itinéraire peut cependant être poursuivi au-delà du Petit Ringelsberg en combinant la sortie à celle de la Cascade du Nideck. Il conduit alors aux ruines du château éponyme, qui date également du XIVe siècle et fut détruit au XVIIe siècle durant la Guerre de Trente ans. Il faut dans ce cas compter 2h supplémentaires.

Décembre 2012

10 itinéraires de randonnées vosgiennes illustrées en guise de complément :