Point culminant de la montagne homonyme, le Pic des Mémises (1674 m) fait partie intégrante du dernier relief préalpin lorsqu'on remonte jusqu'au Léman depuis le massif du Mont-Blanc. Situé à la limite inférieure de l'étage subalpin, le secteur abrite une intéressante flore de montagne, y compris plusieurs espèces rares ou protégées, qui atteint ici sa limite Nord. Le sommet peut être atteint rapidement en empruntant la télécabine qui permet de rejoindre, depuis Thollon, le domaine skiable s'étendant vers le Sud-Est jusqu'au Pic Boré.
Délaissant momentanément le Jura, nous entamons un court périple dans les Alpes par un retour dans le massif calcaire du Chablais. Nous y avons en effet eu l'occasion par le passé de gravir plusieurs sommets de part et d'autre de la frontière, comme le Mont Linla, le Roc de Tavaneuse, la Pointe d'Arvouin, la Tête de Charousse, la Pointe de Marcelly ou encore le Grammont. Cette fois, ce sera pour parcourir sous le soleil la Montagne des Mémises par une boucle de 11 km et 650 m de dénivelé environ entamée au pied du Mont César.
Mont César, Dent d'Oche, Pic des Mémises, race Abondance, Alpes vaudoises |
Quelques éléments de la flore (de haut en bas et de gauche à droite) : Erine des Alpes (Erinus alpinus), Vesce des bois (Ervilia sylvatica), Géranium sombre (Geranium phaeum), Hélianthème à grandes fleurs (Helianthemum nummularium var. grandiflorum), Aster des Alpes (Aster alpinus), Véronique germandrée (Veronica austriaca subsp. teucrium). On peut y ajouter le Lis martagon (Lilium martagon), l'Orchis tacheté (Orchis maculata), la Campanule en thyrse (Campanula thyrsoides) et bien d'autres encore ...
D'autres itinéraires de randonnées à la découverte de la flore sont proposés ici.
Juin 2023